Rêver debout

Univers personnel d’une blog-trotteuse. Contact : aurelie[at]reverdebout.com

Guitare folk pour balades argentines avril 29, 2008

Filed under: toi, moi, ils, elles, nous — reverdebout @ 9:10

Ce mardi 29 avril à 19h, Martin Rodriguez, musicien de Cordoba (Argentine),
se produit au café le Portobello Road à Tours.

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Dix doigts pour six cordes, une voix qui caresse,
un répertoire tiré des rythmes traditionnels d’Amérique du Sud mais revisité version folk,
et un répertoire personnel, revendicatif, inspiré des racines indigènes de son pays,
comme une invitation au retour aux sources…
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Interview entre Paris, Tours et Cordoba.
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Martin, la musique et toi c’est une longue histoire non ?
D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été entouré de musique. Ma mère écoute de tout, mon père joue de la guitare, de la flûte andine et chante aussi depuis toujours. J’ai une guitare entre les mains depuis l’âge de 6 ans, elle me permet de beaucoup canaliser mes émotions.
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Quelles sont tes influences musicales ?
Mon enfance a été baignée par la musique traditionnelle de mon pays bien sûr mais aussi les Beatles ou les groupes de rock nationaux : Soda Stereo, Charly García, Luis Alberto Spinetta, des vedettes dans mon pays ! Je me suis ouvert à d’autres influences surtout à l’adolescence. J’ai quitté mon petit village où longtemps on a reçu que les grandes ondes sur la radio, pour aller à Córdoba où il y avait tout ! On pouvait choisir quoi écouter, trouver des albums d’autres pays, etc.
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Pourquoi aujourd’hui revenir vers le folklore ?
Je me rends compte que bien sûr je peux m’amuser à faire du funk ou du rock mais que les sensations plus profondes viennent quand je joue les rythmes de ma terre. Les chacareras et zambas d’Argentine, les festejos et valses péruviennes, la bossa nova du Brésil, etc., les rythmes latino-américains en somme me font vibrer. J’imagine qu’il y a une forme de résonance avec la terre sur laquelle je vis puisque j’habite Córdoba, au centre de l’Argentine.
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Ton groupe, EL MORTERO, vient de sortir un nouvel album. Quel en est l’esprit ?« Lelikelen », le nom qu’on lui a choisit, résume bien l’esprit. Tiré de la langue mapuche, « lelikelen » signifie « ouvrir les yeux ». C’est une invitation à l’introspection, pour changer sa façon de voir, avoir la conscience d’où nous venons pour savoir aller. Les paroles diffusent aussi une forme de sensibilisation à la culture des peuples originels. En Argentine, il y a un oubli collectif à ce sujet. Les aborigènes, qui ont une culture très riche ont été victimes d’un génocide terrible par une partie des colonisateurs et en sont encore aujourd’hui à défendre leurs droits.
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Les paroles sont une ode à la nature, un appel au respect également ?
Des lieux comme Intiyaco, dans la province de Cordoba, qui offrent un rapport direct avec la nature donnent l’envie de s’en rapprocher toujours plus. Si la présence de la nature nous apporte tellement de bonheur, pourquoi ne pas l’intégrer de façon plus constante dans notre vie ? Lui laisser reprendre sa place, par exemple écouter la pluie, la sentir, s’en réjouir, la respecter profondément… J’aspire à effectuer un retour aux sources, une vie plus naturelle, moins toxique, moins industrialisée, réhabiliter une forme de communication avec la terre.
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Et le nom du groupe EL MORTERO a quelle signification ?
La traduction est « mortier » en français. Nous avons été séduits par l’idée de plusieurs ingrédients différents pilés ensemble pour créer une saveur unique. Avec les deux autres musiciens du groupe, Gustavo Rodriguez et Luciano Cuviello, nous partageons les mêmes opinions, la même façon de vivre, des affinités musicales mais chacun de nous est aussi construit d’influences et de goûts différents. Le mélange entre nous trois, amis mais parfois distincts, donne une tonalité particulière au groupe. Chacun de nous est également soi même une sorte de mélange de saveurs, unique.
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photo Karina De Luca
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Pour découvrir le disque réalisé avec son groupe, El Mortero, en Argentine : http://www.myspace.com/elmorterotrio

 

Jehanne nous fait aimer le froid mars 4, 2008

Filed under: DIDLAP,toi, moi, ils, elles, nous — reverdebout @ 2:16

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Petite bonne femme tout sourire, Jehanne Perceval-Krieg a les yeux qui pétillent à la perspective d’une randonnée sur des sommets enneigés. Si en ville elle feint certains jours d’être au bord de l’épuisement après deux kilomètres de marche, elle partira sans fatigue pour de longues traversées en raquettes à travers la nature sauvage. Spécialiste de l’équipement contre le froid, heureuse dès que la tempête se lève, Jehanne est au milieu des montagnes et du grand nord comme un poisson dans l’eau…
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Le froid et la neige sont des éléments qui t’attirent alors qu’ils sont a priori hostiles…
Hostiles non ! à moins de séjourner dans un congélateur !
Ces éléments m’évoquent le calme, la sérénité. Et j’en ai besoin parce qu’il m’arrive de trouver que le monde tourne trop vite. Marcher dans un paysage blanc, par un temps glacial, c’est faire une pause…sensationnelle. D’autres choisiraient le chocolat !
La neige étouffe les sons alors que la ville, notre quotidien, nous abasourdit. Le givre offre une gamme de couleurs minérales : des bleus, des blancs, du gris… Elles soulagent la rétine trop souvent frappée par des publicités malvenues. Il y a le froid aussi, la sensation d’être happée par un courant d’air. Il fige le visage et laisse des stalactites se former sur les sourcils. La première goulée d’air frais brûle les poumons. Mais on remonte son cache-col, on se secoue et on s’éveille au monde. Un peu comme une renaissance, on se sent neuf dans un univers silencieux, presque capitonné, si vaste qu’il semble infini.
Froid intense, blanc lumineux.
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La montagne est aussi un de tes terrains de jeu de prédilection. Peux-tu expliquer ce rapport presque fusionnel ?
Pour moi la montagne est un condensé de vie. Quelques soit ses capacités physiques, elle fait souffrir parce qu’elle ne se laisse pas parcourir sans effort. Mais elle peut aussi nous renverser de joie lorsqu’au détour d’un col se dévoile un magnifique panorama.
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Tu as vécu quelques temps en Norvège. Le climat influence-t-il le style de vie des habitants ?
Forcément, le climat influence. Et au delà du climat, la latitude joue aussi beaucoup. Ainsi les écarts entre durée de jour et durée de nuit sont très importants et vont jusqu’à permettre aux habitants du nord du pays (au delà du cercle polaire arctique) de connaître 3 mois de jour continu en été, 3 mois de nuit continue en hiver.
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Quel rapport les Norvégiens ont-ils aux conditions météo ?
C’est presque un pléonasme que de dire qu’un Norvégien se fiche du temps qu’il fait tant que les extrêmes ne sont pas atteints ! Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, ils ont pour habitude de sortir se balader l’après-midi. En effet, la journée de travail commence et se termine tôt (de 7h à 14-16h). La fin de l’après-midi est donc réservée au bien-être et ça passe beaucoup par l’activité physique. Les personnes âgées ne sont pas en reste dans le domaine. En revanche, de là jusqu’à dire qu’ils vous sourient de bon matin… malheureusement non…ils sont peu expressifs – nous sommes totalement extravertis à côté d’eux. Et parfois, ça pèse un peu sur le moral.
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Qu’as-tu tiré de ton expérience en Norvège ?
J’ai vraiment apprécié cette proximité avec la nature. La voiture n’est de sortie que si son usage se justifie vraiment. Les gens semblent très heureux de venir travailler à ski ou à vélo, selon la saison. Si l’homme passe quelque part, il doit ensuite effacer ses empreintes… L’homme entre parenthèses…
L’humilité des Norvégiens me plaît beaucoup ainsi que cette attention permanente à ne pas troubler l’ordre des choses. C’est d’ailleurs un pays qui se bat beaucoup pour la paix (cf Fridjof Nansen explorateur polaire du début du XX°s et prix Nobel de la paix).
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Une anecdote liée à cette expérience de la nature ?
On m’avait proposé un week-end de rando à ski. L’expédition consistait à marcher à travers la forêt jusuqu’à la « hytte » (ici, chalet) de l’ainé du groupe : une journée de ski de fond au milieu des arbres et sur des lacs. A l’arrivée nous attendait un magnifique chalet de bois rouge. L’intérieur, une seule pièce basse de plafond, était décorée comme une maison de poupée : des meubles massifs avec de la marqueterie, des canapés et fauteuils surmontés de coussins volumineux aux housses en dentelles, des tableaux, une bibliothèque et des lampes à pétroles de ci-de là. Ici, été comme hiver, c’est à dos d’homme qu’on amène ses bagages. En Norvège, les résidences secondaires ne sont pas autorisées à avoir un accès direct par la route ! L’eau courante et le tout à l’égout leur sont également interdits… A peine arrivés, chacun s’est vu confier une tâche : couper du bois, creuser une fosse pour les toilettes, etc. J’étais de corvée d’eau. Et pour mon plus grand bonheur, on est allé sur le lac, et loin des berges on a scié la glace avec une sorte d’énorme tire-bouchon. Je jubilais à remplir mes seaux, émerveillée de découvrir qu’à quelques encablures d’Oslo on vivait déjà à la Davy Crocket.
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L’été dernier, Jehanne a parcouru 1800 km à vélo avec son mari, de Tours à Bratislava –
Le blog de Jeanne & Clément : http://clementetjeanne.over-blog.com

 

D.I.D.L.A.P. 4 février 27, 2008

Filed under: DIDLAP — reverdebout @ 10:04

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Encore en retard…
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DIDLAP 4 //
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…Une invitation à voyager dans les contrées blanches, à rêver de phoques, d’ours, et de pics à glace… S’imaginer en partance pour une expédition, apprendre la survie contre le froid, se faire trappeur. Ou rêver simplement d’immensité, de pureté et méditer à travers cette non-couleur, le blanc.
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D.I.D.L.A.P. 4 // BLANC _à télécharger ici
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rappel du mode d’emploi :
imprimer les deux pages sur une même feuille en recto-verso. Plier en 4.